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  Pratiques esséniennes Une interview d'Anne Givaudan parue dans sacrée Planète n°52

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 Pratiques esséniennes  Une interview d'Anne Givaudan parue dans sacrée Planète n°52 Empty
MessageSujet: Pratiques esséniennes Une interview d'Anne Givaudan parue dans sacrée Planète n°52    Pratiques esséniennes  Une interview d'Anne Givaudan parue dans sacrée Planète n°52 Icon_minitimeMer 11 Juil - 9:23

• Pratiques esséniennes

Une interview d'Anne Givaudan parue dans sacrée Planète n°52
Propos recueillis par Marie-Hélène Courtat

Sacrée Planète : Pourquoi avoir choisi de parler des pratiques esséniennes aujourd’hui ?
Anne Givaudan : Parce nous avons aujourd’hui l’impression de ne plus savoir très bien où nous en sommes et de perdre nos points de repères en cette fin d’ère. Beaucoup de personnes se posent des questions sur 2012. Elles viennent vers moi, me disant qu’elles sont déstabilisées, qu’elles ne savent plus très bien ce qu’elles doivent faire. Elles cherchent des points d’ancrage. Alors j’ai donné au fur et à mesure qu’on me le demandait des pratiques que nous utilisions il y a 2000 ans, chez les Esséniens et même bien avant.
Il faut savoir que les Esséniens étaient réputés pour leur équilibre et leur stabilité en toutes choses. Cette façon d'être leur permettait de ne pas être malades et de vivre longtemps en bonne santé, en restant vifs et efficaces. Ce n’était pas le fait du hasard. Il en était ainsi parce qu’ils avaient un sens de la communion avec l’univers, le cosmos, les étoiles, les planètes, les animaux et tous les êtres vivants. Ils étaient toujours au centre de la vie et faisaient constamment un pont entre Ciel et Terre. Leur axe constituait leur solidité et leur point d’ancrage.

SP : N'est-il pas paradoxal de donner aujourd'hui, les Esséniens en exemple... nos conditions de vie sont bien différentes des leurs, environnement pollué, alimentation dénaturée, stress technologique...?
AG : Je ne parle pas du tout des Esséniens dans une perspective historique. Ce qui m’intéresse, c’est que leur façon de vivre, il y a 2000 ans, peut nous apprendre quelque chose pour mieux vivre aujourd’hui. Il est intéressant de comprendre que leur bien-être extérieur était déterminé par leur attitude intérieure. Je ne veux pas revenir sur des rituels anciens et rabâchés. Je souhaite donner, à un maximum de personnes, tous les éléments qui leur permettront de se reconnecter avec la vie, la «vraie» vie. Aujourd’hui, nous sommes «connectés» avec nos ordinateurs et nos téléphones mais je ne parle pas de ces connexions- là, je parle de retrouver une véritable connexion intérieure qui sera génératrice de bien-être.

SP : Pouvez-vous nous rappeler quelques grands principes mis en œuvre par les Esséniens qui nous seraient profitables aujourd’hui ?
AG : L’avantage des enseignements esséniens, c’est qu’ils n’étaient pas dédiés à une religion particulière, ni destinés à une époque particulière. Les principes qui étaient sous-jacents à leur mode de vie, il y a 2000 ans, sont sous-jacents à toute forme de vie, et à n’importe quelle époque. C’est cela qui est extraordinaire.
Prenons la frugalité par exemple. Il était recommandé de ne pas sortir d’un repas complètement rassasié, c’est encore valable aujourd’hui !... Le fait de ne pas mélanger certains types d’aliments ou de consommer des productions du terroir, est bien entendu encore valable ! Les personnes qui s’occupent de naturopathie peuvent s’inspirer de ces principes aujourd’hui.
Ensuite, il y avait leur amour pour toutes formes de vie sans exception. Et aussi le fait de méditer. Vous me direz qu’il faut du temps pour méditer. C’est juste mais ces pratiques méditatives ne leur faisaient pas perdre de temps bien au contraire. Chaque acte réalisé après une méditation l'était avec plus d’efficacité parce qu’ils prenaient le temps de se centrer avant de commencer. Ils pratiquaient deux fois par jour. Le soir, la pratique préparait leur vie nocturne qui était également bien remplie. Et le matin, elle les préparait à accueillir la journée et à porter un regard plus serein sur les évènements qui advenaient. Ainsi, ils étaient plus joyeux et plus efficaces car leur mental était moins préoccupé.
En fait, les pratiques que j’ai répertoriées concernent différents moments de la vie. Elles vont aider à se relier à sa propre intériorité, à communiquer avec d’autres personnes, à célébrer des moments joyeux ou à être accompagné dans les moments tristes. Elles peuvent prendre place aux changements de saison, pour célébrer un mariage, une naissance. Nous pouvons avoir envie de célébrer un événement en dehors de toute religion, tout en souhaitant introduire quand même une dimension spirituelle ou sacrée. Les Esséniens savaient très bien faire cela.

SP : Les Esséniens n’avaient-ils pas la réputation d’être des «ascètes» qui vivaient avec des règles strictes ? Vous parlez de célébrer la joie ? Comment vivaient-ils la joie ?
AG : Je pense qu'en général, on se fait une idée fausse des Esséniens. Ils étaient avant tout équilibrés, ils n’avaient pas de problèmes avec leur sexualité par exemple, ni avec les fêtes. Ils célébraient dans la joie. Ils évitaient l’alcool et les drogues car pour eux, ce n’était pas nécessaire. Ils étaient suffisamment ancrés dans la terre, avec la tête dans les étoiles, pour célébrer avec joie un événement, dans toute sa beauté. Il y avait aussi des ascètes, mais ils étaient dans les monastères, exactement comme aujourd’hui.
Les Esséniens ne vivaient pas dans la pauvreté comme on peut l’imaginer. Ils veillaient à garder un équilibre entre richesse et pauvreté. Ils ne voyageaient pas forcément à pied parce qu’ils n’avaient pas d’argent. Tout ce qui était exagéré était déséquilibré pour eux. L’extrême pauvreté comme l’extrême richesse n’étaient pas considérées comme désirables. Il y avait parmi eux des gens aisés comme Joseph d’Arimathie qui possédait des bateaux, faisait du commerce et voyageait. Il n’avait aucun problème financier. La plupart des esséniens possédaient une maison même si pour certains, elle était petite et simple. La simplicité faisait partie de leurs règles de conduite, pas la pauvreté.

SP : C’est presque un défi pour nous de retrouver ces valeurs dans une société où règne le déséquilibre en de nombreux domaines ?
AG : Oui, ce n’est pas évident dans notre société de consommation. Celle-ci est plutôt caractérisée par l’exagération en tout. On convoite ce que l’on n’a pas, on veut toujours plus. Un Essénien s’arrangeait pour avoir ce dont il avait besoin. Cela paraissait complètement farfelu à l’époque de travailler pour se procurer un bien inutile. Beaucoup de transactions étaient basées sur l’échange dans les villages esséniens. Ne pourrions-nous pas reprendre cette pratique aujourd’hui ?
Leur modèle est intéressant car il générait des personnes équilibrées qui n’avaient pas de problèmes particuliers. Pour les enfants par exemple, si les parents décédaient, les enfants étaient adoptés par d’autres membres de la communauté. Il n’y avait pas de tiraillements, pas de guerre entre eux. Ils jouissaient également d’une grande longévité. Il y avait peu de maladies.
Ils faisaient aussi partie des meilleurs thérapeutes de leur époque. Ils étaient connus, et reconnus pour cela. Une grande partie d’entre eux connaissait très bien toute l’anatomie physique, mais aussi l’anatomie subtile. Il était important pour eux que tous les plans soient en harmonie. Je ne dirai pas qu’ils l’atteignaient toujours, mais ils y tendaient. C’était leur objectif car dès qu’il y avait disharmonie, la maladie pouvait entrer.

SP : Pensez-vous qu’au XXIe siècle, toute personne peut tirer profit de ces pratiques dans sa vie quotidienne ?
AG : Oui, je le pense vraiment car elles peuvent aider dans un premier temps à se remettre dans le flux de la vie, dans la ronde de la vie. Lors d’un baptême ou d’un mariage par exemple, les rituels, les paroles et les gestes ne sont pas anodins. Si vous faites appel aux 4 éléments (Eau, Terre, Feu et Air) par exemple, vous cherchez à vous mettre en harmonie et en communion avec eux. Vous cherchez à vous inclure dans un tout avec l’univers. Il est important de ne plus être séparés. Si la planète est en train de changer, c’est le moment où jamais de faire partie de ce changement, d’être inclus dans ce mouvement.
Il est important de reconnaître notre place dans le cosmos et de l’honorer. Il y a une multitude d’êtres qui vivent autour de nous1, que nous ne voyons pas mais qui contribuent à protéger la planète. Il est important de reconnaître et de célébrer leur présence. Aux changements de saisons par exemple, il y a des êtres de la nature qui accomplissent un certain travail, il en est de même pour le peuple animal...

SP : Les Esséniens avaient-ils des contacts avec des entités que l’on qualifie aujourd’hui d’extraterrestres ?
AG : Oui, mais pas couramment... certains avaient des expériences mystiques ou extrasensorielles. Ce n’était pas nié ou considéré comme impossible. N'en est-il pas de même sur notre terre aujourd’hui ? Au Mexique par exemple, on peut parler de ce type de contact sans passer pour un fou ou un illuminé. C’est très différent de ce qui se passe dans nos pays occidentaux.
Il est temps maintenant de retrouver joyeusement notre place dans l’univers, de collaborer avec tous ces règnes et de leur demander leur aide ou de leur transmettre notre joie lorsque nous célébrons. Il est temps de leur demander un accompagnement, de nous mettre en communion avec eux, afin que nous puissions préserver un équilibre. Le but est que, quoiqu’il arrive sur la planète, nous soyons toujours dans l’axe de ce qui est important.

SP : Vous proposez deux types de pratiques, certaines réservées à des occasions particulières et d’autres à faire quotidiennement. Pouvez-vous nous en parler ?
AG : Ces pratiques étaient rattachées aux connaissances que les Esséniens avaient d'anciens écrits, d'une part, mais elles venaient également de leurs propres enseignements2.
Pour eux, les journées étaient reliées aux astres, aux chiffres et aux lettres. Le type de méditation proposée mettait en communion avec les énergies subtiles de la journée. C'est toujours valable, car éternel et mondial. Chaque jour est destiné à découvrir une forme de paix différente. Les Esséniens savaient que si l’on arrivait à être en paix à l’intérieur, on le serait à l’extérieur.
Il y a une progression dans les pratiques de chaque jour, on commence par le corps puis l’âme et l’esprit... il y a une élévation sur le plan vibratoire et un rayonnement qui s’élargit au fil de la semaine.

SP : Est-il indispensable de pratiquer quotidiennement ?
AG : Tout dépend de votre vie et du temps dont vous disposez. Pour la plupart des personnes qui n’ont pas choisi la vie monastique, il est possible de pratiquer en respectant des périodes de 40 jours. Les Esséniens avaient des périodes semblables aux nôtres (Carême, Ramadan...), pendant lesquelles ils mettaient le corps au repos au niveau de la nourriture, et où l’on s’activait un peu plus au niveau de l’Esprit. Ces temps n’étaient pas choisis au hasard. Il ne s’agissait pas seulement de se nettoyer physiquement. Ces périodes étaient destinées à faire une pause sur tous les plans de notre être de façon à nous reconnecter à notre essence. Le but était de recontacter certaines parties de nous afin de nous rappeler que nous ne sommes pas uniquement constitués d’un corps physique. Il y a tellement de potentialités et de capacités en nous qu’il est important de retrouver. Nous sommes une étincelle de vie, en réalité, une étincelle de lumière !
Il s’agit de ne pas perdre de vue que nous sommes des êtres importants à la surface de la terre. Chacun à sa place et avec son rayonnement peut aider à ce que la planète puisse muter afin qu’une autre planète s’installe où régneront l’équilibre et l’harmonie.

SP : Pouvez-vous nous dire quelques mots des illustrations qui ponctuent le livre ?
AG : Oui, il s’agit d’une rencontre opportune avec une illustratrice, Hélène Zingarella, une synchronicité en quelque sorte. Hélène m'a contactée par mail alors que j’étais en train d’écrire. Un des premiers dessins que j’ai vus d’elle était sur le thème des Esséniens. J’ai tout de suite su que c’est à elle que j’allais m’adresser. Je souhaitais que le livre comporte des illustrations, qu’il soit comme un compagnon que l’on garde près de soi, que l’on a envie d’ouvrir le soir ou le matin ou lorsque l’on est fatigué ou que l’on a besoin de se ressourcer. Il y a des pratiques à faire régulièrement mais aussi d’autres à faire ponctuellement. Parfois, le fait de lire quelques phrases permet de se remettre dans une certaine énergie, de rehausser notre taux vibratoire, d’être un peu plus paisible ou plus joyeux. Les dessins d’Hélène soutiennent le livre qui de ce fait devient un objet un peu plus précieux, un véritable compagnon de route.

SP : Quelles sont les valeurs essentielles que nous montrent les Esséniens ?
AG : Ils recherchaient la simplicité, la joie et l’équilibre, toutes valeurs qu’il est important que nous retrouvions. Nous pensons toujours que plus tard nous irons mieux, quand nous aurons retrouvé un travail ou la santé ou quand nous serons à la retraite... C’est un peu un défi pour nous, parce que nous ne sommes plus capables de voir ce qui se passe à l’instant présent. Nous voulons toujours voir au-delà, le futur nous fait peur, le passé ne nous satisfait pas complètement. Les Esséniens savaient vivre au présent.
Ils ne vivaient pas forcément des temps plus faciles que nous. Bien sûr, il n’y avait pas la télévision et son cortège d’informations négatives, mais ils avaient leurs soucis. Ils étaient soumis à la loi juive, ils étaient envahis par les Romains et vivaient dans une grande insécurité. Ils étaient tolérés mais pas forcément reconnus. On faisait appel à eux quand on en avait besoin mais on s’en méfiait aussi. Les routes n’étaient pas sûres. Nous avons tendance à croire que les temps anciens étaient meilleurs mais ce n’est pas vrai. Effectivement, ils n’avaient pas notre technologie mais ce n’était pas forcément mieux. Ils avaient des informations par les voyageurs parce qu’ils avaient développé leurs sens subtils, la capacité de télépathie par exemple. Leurs vies n’étaient pas forcément plus simples que les nôtres mais ils avaient pour habitude d’être en paix. Le fait d’être en paix avec eux-mêmes et d’accepter intégralement ce que leur âme leur proposait faisait qu’ils n’étaient pas en rébellion... même s’il y avait quelques rebelles parmi eux. Ils cultivaient un équilibre intérieur qui se reflétait à l’extérieur. On peut dire que leur société était en équilibre sur des bases simples que l’on peut retrouver aujourd’hui, si l’on accepte de vivre le présent avec ce qu’il nous propose.
En fait, ne croyez pas que ce recueil de pratiques concerne un passé révolu. Elles sont pour notre temps. Il ne faut pas les considérer comme des pratiques contraignantes. Elles peuvent être simples et agréables. Il n’y a aucune obligation. Cela permet juste de retrouver des moments joyeux, de retrouver un peu de sérénité. Nous pouvons nous mettre en paix avec le passé, avec les écritures, avec les autres religions. C’est d’ailleurs ce que faisaient les Esséniens. Ils reconnaissaient les autres enseignements. Ils savaient que les enseignements de base étaient toujours de très hauts niveaux. Ce qui changeait c’était les interprétations humaines et c’est cela qui pouvait créer les dissensions donc ils étaient en paix avec les écrits anciens. Ils essayaient d’être en paix avec tout. Et cette qualité de paix peut gagner toutes les cellules de notre corps. Ils avaient des priorités et le temps est venu pour nous d’en faire de même, de nous demander ce qui est essentiel pour nous.
Ces pratiques se caractérisent par leur simplicité. Il n’y a pas de vocabulaire ni de gestes compliqués. Elles sont adaptées à notre époque. Mais en même temps, cela est différent des cultes que l'on connaît dans la chrétienté. Il n’est nul besoin de porter une robe blanche pour être essénien aujourd’hui. C’est simplement une attitude à cultiver.

SP : Peut-on dire que l’on se relie à un égrégore lorsque l’on fait ces pratiques ?
AG : Oui, nous nous relions à un égrégore de paix, à un égrégore d’équilibre et en même temps nous contribuons à le déverser sur d’autres, et sur la planète, en grande quantité. Nous sommes à ce moment-là des acteurs de ce qui se passe dans le monde et non plus des spectateurs passifs.

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